vendredi 14 octobre 2011

15 – BUDAPEST : EGLISE MATHIAS (MATYAS TEMPLOM)

Le quartier du château

 

C’est l’ancien noyau de la ville et il abrite l’ensemble de monuments le plus important de tout le pays.

Il se trouve à 180 m d’altitude. Sa taille est de 1,5 km de long pour 0,5 km de large. Il y a 3 églises, 5 musées, plusieurs grands bâtiments, monuments, rues pittoresques et places historiques. 1 théâtre, 4 hôtels, de nombreux restaurants et cafés, des galeries et boutiques de souvenirs attendent les visiteurs.

 

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Place dela Trinité (Szentharomsag oszlop)

 

Au milieu de la place se dresse une magnifique colonne baroque conçue en 1714 par Philipp Ungleich de Wurzburg pour commémorer l’épidémie de 1691. C’était à la demande des habitants de Buda afin que Dieu les protège de la peste.

Elle porte le nom de Colonne de la Sainte Trinité (Szentháromság-szobor),

Cette colonne, haute de 14 mètres, est le point le plus élevé de la colline. L’obélisque de forme hexagonale est richement décoré de sculptures.

 

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Eglise Mathias (Matyas templom)

Bâtie au Moyen-Age, nommée tout d’abord Notre Dame, l’église emprunte ensuite son nom au souverain de la Renaissance, Mathias, qui y célèbre ses deux mariages.

Pendant l’occupation turque, l’église est transformée en mosquée et ses murs admirablement peints sont blanchis à la chaux.

Lorsque les armées chrétiennes reconquièrent la ville, on remanie certains éléments dans un style baroque.

En 1867, c’est dans l’église Mathias qu’a lieu le couronnement de François-Joseph eet de Sissi. Selon l’usage, Sissi avait raccomodé elle-même le manteau royal du premier roi chrétien Istvan.

Le temple a été presque entièrement reconstruit de 1873 à 1896 dans un style gothique. De l’édifice ancien, il reste pour l’essentiel la porte de la Vierge ainsi que les fresques intérieures que l’on a reproduit à l’identique.

La valeur artistique de l’église est très controversée. Certains parlent de décor de pacotille, d’autres y voient un extraordinaire exemple de l’éclectisme européen. L’église Mathias reste cependant un édifice étonnant. A l’étage, le musée abrite un très riche trésor d’art sacré.

 

 

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On admirera le toit recouvert de tuiles de céramique et on cherchera du regard le corbeau qui porte en son bec un anneau, ornement du blason royal.

 

 

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